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Jean-Christophe Basaille n'est plus   

19/10/2007

C'est avec douleur et stupéfaction que notre Fédération apprend ce 19 octobre le décès de Jean-Christophe Basaille, suite à une grave chute accidentelle.

Notre fédération perd ainsi l'un de ses plus précieux collaborateurs, car notre cher Jean-Christophe était un dirigeant fédéral de premier plan qui avait rejoint l'équipe de Jean-Claude Loubatière dès le début des années 90.

Toujours réélu au Comité Directeur fédéral depuis donc plus de 15 ans avec des scores exceptionnels, Jean-Christophe Basaille, outre l'organisation du TOP 16 - mission dont il s'acquittait encore aujourd'hui avec professionnalisme et rigueur, - avait présidé la Commission Technique fédérale jusqu'en 2005.

Arbitre International apprécié des Maîtres et Grands-Maîtres comme des plus modestes compétiteurs, Jean-Christophe avait dirigé plusieurs championnats de France individuels Jeunes et toutes catégories, sans compter l'open international de Metz qui lui tenait tant à coeur.

Mais les tournois n'étaient qu'une partie de l'arbitrage chez Jean-Christophe ; après avoir été correcteur des Unités de Valeur pendant plusieurs années, il était devenu l'expert qui tranchait les ultimes contestations des candidats recalés.

Enfin en 2005, bien qu'élu au Comité Directeur sur la liste d'opposition au président Moingt, Jean-Christophe Basaille avait rapidement abandonné ce costume d'opposant qui choquait par trop ses convictions fédérales. Au Comité Directeur, donc, comme à la Commission Technique, Jean-Christophe était pourvoyeur d'idées saines et bénéfiques pour tous, idées et opinion que Jean-Claude Moingt lui-même n'hésitait pas à faire siennes sans rancoeur et dans une franche volonté d'aller de l'avant. Dans ce sens, Jean-Christophe s'était vu confier la présidence de la Commission Nationale de Discipline, il venait juste de mettre fin à son mandat de Président de Ligue de Bourgogne au chevet de laquelle il s'épuisait depuis très longtemps.

Il était mon ami depuis un stage d'arbitrage en 1989, il était mon cadet et n'avait pas 50 ans. Nos familles étaient proches, notre peine est immense, le souvenir de ce cher Jean-Christophe ne nous quittera plus jamais.

Que son épouse Agnés et son fils Ian soient assurés de notre soutien le plus sincère en ces pénibles circonstances.

Charles-Henri Rouah