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Une médaille pour Bruno Adeline, bénévole au service des échecs français   

08/02/2016

Bruno Adeline vient d'obtenir du préfet de l'Eure la médaille d'argent de la Jeunesse et Sports, promotion Janvier 2016. Une distinction logique pour ce bénévole, directeur de deux groupes au niveau fédéral depuis plusieurs années.

Vous avez reçu la médaille d'argent de la Jeunesse et Sports. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?

Cette distinction reconnait mon investissement au niveau des échecs, dans mon club, mon département et au niveau fédéral. Cet investissement se caractérise aujourd'hui par mes actions d'arbitrages au sein des compétitions qui se déroulent dans mon département ou ma ligue, et, par mes actions de directeurs de groupes au niveau fédéral.

Précédemment, mon engagement dans le monde échiquéen a concerné des actions au sein du comité départemental des Yvelines dans les années 80, puis, mes responsabilités de trésorier et de président de club dans le département de l'Eure. Je collabore également aujourd'hui, sans mandat électif, auprès du comité départemental de l'Eure et de la ligue de Haute Normandie.

Cette distinction est la reconnaissance de ces actions depuis plusieurs années.

Concrètement, en quoi consiste le travail d'un directeur de groupe ?

Le travail d'un directeur de groupe consiste à veiller que la compétition par équipes dont il a la charge, se déroule dans les meilleures conditions pour chaque participant (équipe et joueur). Le directeur de groupe est au service des clubs et des responsables d'équipes, car nous sommes le relais fédéral au niveau des compétitions par équipes.

Nous devons mettre en œuvre un calendrier de rencontres et valider le bon respect des règlements tout au long du déroulement de la compétition. Nous apportons un soutien aux responsables des équipes pour expliciter les points délicats du règlement. Nous veillons à la collecte des résultats pour que les joueurs retrouvent leur performance dans leur classement individuel.

Parfois, nous devons gérer des situations délicates avec des intervenants difficiles mais il convient de garder la distance nécessaire pour que tout s'apaise. Cela se rapproche de l'arbitrage.

Qu'est-ce qui motive votre engagement bénévole au service des échecs français ?

Tout d'abord, le jeu d'échecs. Ce jeu est passionnant et source d'enrichissement permanent. Ensuite, le plaisir d'être au service des autres. Mon engagement permet, à ma petite échelle, que plusieurs assouvissent leur plaisir échiquéen. C'est une satisfaction personnelle.

Je ne cacherai pas qu'il est parfois délicat de me dire que je vais regarder les autres jouer pendant que j'œuvre à l'organisation ou à l'arbitrage de la compétition, mais, tant que le plaisir sera là, je continuerai.