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Réunion de travail avec l'Union Nationale des Centres Sportifs de Plein Air   

15/01/2018

Jeudi 11 janvier, le Directeur général de la Fédération française des échecs Jérôme Valenti a participé à une réunion de travail à l'Union Nationale des Centres Sportifs de Plein Air (UCPA), afin de renforcer et d'approfondir les relations nouées en 2015, lors de la signature d'un partenariat permettant d'intégrer les échecs au BAFA.

L'UCPA, association de promotion des activités sportives de plein air, vise à aider les jeunes à se révéler par la pratique sportive et à devenir autonomes grâce à un accompagnement par des professionnels. Elle organise des vacances sportives, des colos pour les enfants et adolescents, ainsi que des formations dans les métiers du sport et de l'animation.

Photo, de gauche à droite : Rodolphe LEGENDRE, Directeur stratégie éducative et sportive, directeur technique national de l'UCPA, Jérôme Valenti, Directeur général de la Fédération française des échecs, et Xavier HERNANDEZ, Chef de Marché et Responsable Politique - Enfants/Adolescents/Jeunes Adultes de l'UCPA.

Ce rapprochement offrira de nouveaux outils de développement pour les clubs, avec en perspective la possibilité d'organiser des séjours thématiques UCPA-FFE, comme le fait Telligo, une marque de l'UCPA, ou encore d'éditer des supports de communication commun, comme c'est déjà le cas pour d'autres sports comme le surf. Une prochaine réunion sera organisée en février afin de travailler sur un troisième axe de développement, le BAFA. Cette rencontre et toutes les autres s'inscrivent dans une volonté de repenser le modèle de développement des échecs français, comme l'explique Jérôme Valenti, Directeur général de la FFE :

« La FFE, comme quasiment toutes les fédérations sportives, s'est développée pendant les cinquante dernières années sur un schéma conçu dans les années 60. Ce schéma est construit autour de la pratique du sport de compétition. Dans ce modèle, la mesure de l'efficience fédérale est extrêmement simple puisque le nombre de podiums fournit l'indicateur principal. À partir des années 70, la FFE s'engage dans cette voie et renforce son organisation jusqu'à aboutir à l'agrément sport du ministère et au quatrième rang mondial des fédérations échiquéennes. C'est un succès.

Hélas, l'impermanence est un concept bien connu depuis des siècles et des siècles, « Tout change constamment, y compris dans le monde des Échecs » (Mikhaïl Botvinnik). Ce modèle montre aujourd'hui ses limites et les chiffres témoignent d'un palier atteint sur lequel nous stagnons depuis près d'une quinzaine d'années.

Le paradigme a changé et il nous appartient, à nous dirigeants, d'en prendre conscience et d'en tirer les conséquences. L'efficience d'une fédération sportive ne se mesure plus uniquement à l'aulne de ses podiums mais aussi et certainement de plus en plus à la taille de son empreinte économique et sociale. Nous engageons aussi un travail de mesure de cette empreinte.

Il arrive parfois que des présidents de ligues, de comités ou de clubs me demandent ce que la fédération fait pour eux. Je pourrais faire la réponse à la mode : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays » (John Fitzgerald Kennedy). Ce serait un peu trop facile. Au niveau national, nous préparons l'avenir. Pour vous permettre d'accompagner cette évolution du monde du sport, nous fabriquons les outils que vous pouvez ensuite utiliser sur le terrain. Ainsi, par exemple, nous tissons patiemment un filet économique et social par ce maillage fait de réunions, d'échanges et de conventions cadres au niveau national. L'ensemble forme un cadre qui permet une déclinaison et des partenariats locaux. Madame, messieurs les présidents, il vous appartient ensuite de décliner ces conventions UNSS, USEP, AEFE, APF, DPJJ, DAP, UCPA, EN-DGESCO, etc. qui sont autant de sources de développement. »