ffe

La Cellule "Avenir" lance l'étape 2, l'accompagnement de proximité.   

19/05/2018

Entretien avec Larbi Houari et Johanna Basti, Chargés du projet.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, quel a été votre parcours professionnel, votre lien avec les échecs?

Johanna Basti : Je suis animatrice BAFA au sein d'un établissement scolaire à Cers, dans l'Hérault. J'ai toujours cherché à proposer des activités ludiques permettant l'acquisition de valeurs pour les enfants. Lorsque mon fils a rejoint le Club d'échecs de Béziers, j'ai pu découvrir rapidement que des formations étaient possibles à la Fédération Française des Échecs. Suite à l'obtention du DAFFE, j'ai crée le Club d'Échecs "La Tour de Caylus" et les enfants se sont immédiatement passionnés pour le noble jeu. J'ai ensuite proposé un projet à la FFE pour associer le jeu d'échecs au domaine de l'éducation populaire à travers le diplôme BAFA. Nommée en 2014 à la Direction Nationale des Scolaires, je suis à l'origine de la reconduction de la convention MEN/FFE en 2017. Élue en 2016 et nommée Directrice nationale des scolaires par Bachar Kouatly, j'ai pu y développer de nombreux partenariats essentiels pour l'introduction du jeu d'échecs à l'école.

Larbi Houari : J'ai été cadre dans le Groupe Ipsos, essentiellement chargé des nouvelles technologies d'acquisition des données jusqu'en 2001. Après quelques mois de préparatifs, je crée avec un collègue et ami la société Callson en Janvier 2003. 

Nous venons de fêter ses 15 ans. 

Il y a à peine 8 ans je ne connaissais rien ou presque du monde des échecs à part la revue Europe-Echecs et la chronique de Jean-Pierre Mercier dans Libération. Je jouais simplement. En 2010 j'organise un très gros open à Marrakech (80.000€ de budget) avec les conseils de personnes compétentes dans le développement tels que Christophe Leroy et Bachar Kouatly, sans oublier l'implication amicale sans faille de Gérard Hernandez, arbitre de l'open.  

Tout est né de là. En dehors du développement du jeu dans les pays moins avancés tels que l'Afrique, j'ai eu à analyser le milieu échiquéen dès 2010, à travers des enquêtes intra et extra clubs. Est venue l'enquête "pré-électorale" de février 2013 et l'élection de Diego Salazar et puis la campagne de Garry Kasparov que j'ai accompagné en Afrique francophone.

J'étais aux cotés de Bachar Kouatly tout au long de la dernière en 2016 ; sans doute la plus intense, la plus aboutie et la plus légitime des nombreuses qu'il me soit arrivé de vivre.

Travailler avec Johanna que je ne connaissais pas il y a quelques mois seulement est un vrai plaisir. Elle a cette qualité d'écoute qui se fait rare, sans idée préconçue, à la recherche de la meilleure option. Nous avons besoin de son expérience de proximité pour être enfin pratiques dans nos approches. 

C'est une vraie militante terrain avec une très grande capacité de travail ! 

Lire la suite de l'interview