Dominique Thimognier est un passionné de l'histoire du jeu d'échecs, et plus particulièrement des échecs en France.

Dans son merveilleux site Héritage des Echecs Français, il collecte notamment toutes les informations relatives aux différents championnats de France. Un site internet de référence.

Jean Olivier Leconte : Peux-tu te présenter en quelques mots ? Ton parcours de joueur d'échecs ?

Dominique Thimognier : J'ai 65 ans, marié, deux enfants et grand-père depuis quelques mois ! J'ai travaillé dans l'Education Nationale, d'abord comme enseignant spécialisé puis comme psychologue pendant plus de 25 ans. J'ai peu joué à la pendule, si ce n'est des compétitions inter-cercles, pour l'Echiquier Tourangeau principalement. Mon meilleur Elo a été de 2135.

En revanche, j'ai joué assez longtemps par correspondance. D'abord par la poste avec des parties contre les joueurs des pays de l'est qui pouvaient durer des années, puis un peu par Email. J'ai participé à 3 finales du championnat de France, meilleure place : 3ème en 2005. Mon Elo a dû approcher les 2450 par correspondance.

JOL : Quand t'es-tu intéressé à l'histoire du jeu d'échecs, et pourquoi ?

DT : J'ai toujours aimé regarder les parties des anciens maitres. Je me suis intéressé un peu plus au début des années 2000 en consultant le site internet d'Edward Winter, les Chess Notes . A peu près au même moment j'ai récupéré un peu par hasard un lot de vieux Bulletins de la FFE et j'ai décidé d'approfondir la question et de créer un site.

J'ai publié des articles dans des revues spécialisées sur l'histoire du jeu comme Quarterly for Chess History, j'ai collaboré à plusieurs publications de l'historien anglais Tony Gillam.

Je suis membre de la principale association d'amateurs d'histoire des échecs, la Chess History and Literature Society (ex Ken Whyld Association) et je suis membre du comité Histoire de la F.I.D.E.

JOL : Peux-tu nous parler de ta collection sur l'histoire des échecs (Livres, revues, objets...) ?

DT : J'ai une belle collection de revues et livres francophones. J'ai quelques objets et photos, surtout en lien avec Savielly Tartakower qui est un personnage qui me fascine.

J'ai un réseau de contacts parmi les amateurs d'histoire des échecs aux 4 coins du monde et nous échangeons beaucoup de documents. C'est pourquoi j'ai aussi accès à un matériel conséquent sous forme numérique. Faire partie de ce réseau international informel a été très enrichissant, c'est probablement la raison principale pour laquelle j'ai persévéré.