La traditionnelle rencontre de jeunes France-Allemagne, organisée chaque année sous l'égide de l'OFAJ (Office Franco-Allemand de la Jeunesse), s'est déroulée cette semaine à Nancy dans le cadre champêtre du Château de Remicourt, grâce au soutien de la Ville de Nancy et du club local de l'Echiquier Nancéien.
Un programme très chargé attendait les 20 participants (10 Français et 10 Allemands) qui venaient jusque depuis Brest ou la frontière danoise : des activités échiquéennes, bien évidemment, avec un match France-Allemagne en parties lentes et en deux rondes, un tournoi de blitz et même de blitz à quatre avec des équipes mixtes franco-allemandes, une simultanée et un stage de deux jours avec le grand-maître Pavel Tregubov, mais également des activités culturelles, linguistiques, et même sportives, puisque les jeunes ont eu le grand plaisir d'assister au match de foot entre Nancy et le PSG au stade Marcel-Picot. Les deux délégations, encadrées par Vincent Moret et Julian Bissbort, ont été reçues à l'Hôtel de Ville par Laurent Hénart, l'Adjoint au Maire de Nancy et ancien Ministre, qui n'a pas manqué de rappeler que Nancy accueillerait les prochains championnats de France en août 2013.
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Article dans l'Est Républicain

Sur l'échiquier, Les jeunes Français (Yannick Kambrath, Yannis Aubry, Cyrielle Monpeurt, Dorian Micottis, Matthieu Pourquet, Gabriel Stark, Julie Fischer, Linda Kambrath, Anysia Thomas et Anaelle Afraoui) n'ont toutefois pas poussé l'hospitalité jusqu'à laisser gagner leurs invités, et se sont largement imposés, remportant les deux rondes en parties lentes, ainsi que le match de blitz. Un résultat qui s'explique par la différence quant au mode de sélection. La FFE avait retenu plusieurs médaillés aux championnats de France alors que la Fédération allemande a plutôt convié des joueurs étudiant la langue de Molière. Mais le résultat n'est jamais le plus important dans ces rencontres conviviales. L'année prochaine, la prochaine édition se déroulera outre-Rhin. L'occasion peut-être pour les Allemands de prendre leur revanche sur leurs terres. Et pour les Français de faire un peu de progrès dans la langue et la culture de Goethe.

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