Un goût d'inachevé. Romain Edouard a bien surmonté sa défaite inaugurale, et tout au long de cette deuxième partie (sur 6), il a mis une pression considérable sur le GMI britannique.

Le choix par ce dernier de la célèbre variante dite « du Dragon » ne l'a pas empêché de souffrir, dans une position de milieu de jeu où le Cavalier blanc faisait meilleure impression que le Fou noir du Dragon. Malheureusement pour le Français, dans la finale de pièces lourdes de la seconde session de jeu, avec peu de temps à la pendule, il choisit de prendre l'échec perpétuel - assurant le demi-point - plutôt que de gober un second pion ; à sa décharge, la perspective de devoir laisser le pion central noir arriver à une case de la promotion était assez effrayante ! A tête reposée et avec l'aide de la machine, il est facile pour les commentateurs de prétendre que la position était gagnante. En situation, c'est évidemment une autre paire de manches… Mené 0.5-1.5, un peu « contre le cours du jeu », Romain dispose encore de 4 parties pour rétablir l'équilibre.

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Les deux joueurs s'affrontent, du 10 au 14 décembre, en 6 parties, à la cadence de 40 copus en 100 min, puis de 50 min pour le reste de la partie, avec pour chaque période un ajout de temps 30 sec./cp.