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Surprise pour Arrabal !   

13/02/2015

La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) a remis ce lundi 9 février au poète, romancier, essayiste, dramaturge et cinéaste espagnol, Fernando Arrabal, la médaille d'honneur de la SACD pour l'ensemble de son œuvre. À l'occasion de ce « sacre de la joyeuse folie créatrice », ses amis des Échecs avaient concocté une surprise à cet amoureux des 64 cases.

Photo SACD : Fahim Mohamad et Fernando Arrabal.


Ainsi, Arrabal a pu disputer une partie d'échecs avec le champion du monde scolaire des moins de 13 ans, Fahim Mohammad, avant que d'autres invités se joignent au jeu, parmi lesquels le président de la FFE, Diego Salazar, le triple champion du monde vétérans, Anatoly Vaisser, et l'entraîneur de Fahim, Xavier Parmentier.

Instantanés de la soirée (Photos Yann Revol)

L'œuvre de Fernando Arrabal (romans, théâtre, essais, poésie, cinéma, peinture), bien que controversée, est reconnue dans le monde entier et a été récompensée par de nombreux prix. Parmi ses nombreux écrits, le fantasque co-fondateur du mouvement « Panique », Transcendant Satrape du Collège de Pataphysique, en a consacré certains à notre discipline.

•  Le plus célèbre d'entre eux est le roman « La Tour prends garde » (Ed. Grasset, 1983) lequel met en scène un tournoi d'échecs dont l'enjeu est le titre de champion du monde. À travers la progression de ce duel, se déroule un véritable roman d'espionnage. Le scénario s'enroule autour de la 24e et ultime partie. Chaque coup est illustré par un diagramme avec les commentaires de l'auteur.

Il a aussi publié d'autres ouvrages échiquéens :

•  « Les échecs féeriques et libertaires » (Ed. du Rocher, Monaco , 1980).

•  « Échecs et mythes » (Ed. Payot, Paris, 1984), qui regroupe ses chroniques d'Échecs dans l'Express, chroniques qu'il a tenues pendant plus de 30 années.

•  « Fischer, le roi maudit » (Ed. Phi, Luxembourg, 1988), livre d'initiation.

•  « Fêtes et défaites sur l'échiquier » (Ed. de l'Archipel, Paris, 1992).

Dans son œuvre cinématographique, il a tourné trois courts-métrages pour la télévision, l'un d'eux étant consacré aux échecs sous le titre repris de ses chroniques, « Echecs et mythes » (1990). Il y met en scène son complice et ami, Roland Topor, Julie Delpy, Gabriel Matzneff, et celui qui va devenir une figure emblématique des échecs français, alors âgé de 17 ans, Joël Lautier.