Pouvez-vous présenter votre rôle en général dans la Fédération puis celui de la cellule ?

Johanna Basti : Je suis élue au Comité Directeur de la Fédération sur la liste du Président et membre du Bureau Fédéral. Ma mission spécifique est la charge de la Direction nationale des scolaires. J'essaie par ailleurs de mettre en œuvre toutes les démarches possibles afin de multiplier les partenariats indispensables au développement du jeu d'échecs en milieu scolaire. Il est important que les clubs puissent se développer et justifier leur projets au sein des écoles ou autre réseau en lien avec l'éducation. En 18 mois, nous avons signé 5 conventions avec : l'Éducation nationale, l'USEP et l'UNSS, l'AEFE et la DPJJ. Ces partenariats sont la base de notre développement, ils cadrent la place du jeu d'échecs à l'école et nous définissent comme un sport scolaire.

J'ai également déposé un dossier de demande d'agrément auprès du Ministre de l'Éducation nationale pour que la Fédération soit une association reconnue pour ses actions éducatives dans les écoles. Cet agrément permettra aux animateurs d'intégrer plus facilement et en toute légitimité les projets pédagogiques des établissements scolaires de France. 

Larbi Houari : Le Président m'a demandé d'intégrer la Fédération en tant que Conseiller Spécial dès l'élection de décembre 2016 terminée. Cette tâche comporte essentiellement les réflexions liées aux grandes orientations et à la "diplomatie". Par ailleurs, je suis membre de la Commission de Discipline. 

Enfin, j'ai eu à gérer la problématique "Ligue de la Réunion", ai participé aux préparatifs du projet "vote électronique", la réflexion sur les sites web centralisés et autres dossiers sensibles tels que la grève des salariés en Septembre dernier.

Comment s'est déroulée la première étape "Étude et Statistiques" auprès des Clubs ?

Larbi Houari : D'abord le Président m'a demandé d'évaluer le coût d'une opération d'enquête auprès des Clubs. Callson a proposé de mener cette étude en partenariat, c'est à dire à coût "amical". La seule "condition" était que l'opération se devait d'être parfaitement "Objective", tant dans le questionnement que dans l'appréhension des résultats.

En clair, nous pouvions "ajouter" des questions à la demande de certains, mais pas supprimer ni orienter celles que Callson souhaitait poser. 

Comprenons-nous bien. Une enquête est d'abord un choix de thème et de question dans un contexte particulier. Si vous ne choisissez que des sujets "favorables", vos réponses seront positives à telle enseigne qu'elles peuvent vous donner l'impression que tout va bien.

Et inversement !

Là, il fallait d'abord éviter les idées "préconçues" et poser un questionnaire tel que le ferait un étranger au monde des échecs. C'était, me semble-t-il, la seule chance d'apprendre quelque chose de neuf tout en identifiant clairement l'univers. 

Donc pour répondre à la question, l'enquête se subdivisait en 2 grands thèmes : "Les caractéristiques d'état et fonctionnement du Club" puis "le Club dans l'environnement échiquéen".

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