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La Cellule "Avenir" lance l'étape 2, l'accompagnement de proximité (suite)   

19/05/2018

Quid de la participation ?

Larbi Houari : 502 clubs à date (nous avons suspendu temporairement les appels), ont répondu pendant 47 minutes en moyenne. L'expression était libre, les questions "ouvertes" nombreuses. 

Le taux de participation est très positif (61%). En moyenne, seulement 8% des clubs ont catégoriquement refusé l'entretien, le reste est encore injoignable ou en rendez-vous pour plus tard. 66% d'entre les répondants souhaitent être soutenus dans le cadre de cette démarche.

Par ailleurs, nous sommes à plus de 7500 appels, c'est dire la difficulté de joindre certains clubs.

Quelle impression générale au terme de cette enquête ? 

Larbi Houari : La remarque la plus importante est que le Président de club s'exprime d'autant plus librement qu'il a un interlocuteur "non impliqué". J'ai soigneusement sensibilisé les télé-enquêteurs sur un point essentiel : écoutez et écrivez. Volontairement je n'ai rien dit de ce qui se passe intra-fédération ; juste prévenu qu'ils pourraient être durement pris à parti, ce qui n'a pas manqué parfois...

Vous savez, dans toutes les ligues il y a des enjeux et des oppositions. Les clubs sont devenus méfiants selon l'interlocuteur. La vérité de leur pensée est rarement exprimée tant il y a de groupes d'influence ici ou là qui les tiennent par la "conscience" ou par la "courtoisie locale". Les tensions électorales quelles qu'elles soient ont produit l'obligation de prise de position "pour ou contre". Peu de gens ont la liberté de nuance, sous peine d'être, au mieux, pointés du doigt. Or on a besoin de son interlocuteur institutionnel...

Là ce qui a été dit est non seulement impressionnant de lucidité, mais très émouvant en termes d'implication et de dévouement. On est loin des formules que encore entendues à l'AG fédérale en Avril dernier "Les clubs n'ont rien à faire des problématiques fédérales".

Il manque un bout de la phrase en quelque sorte : "Si vous n'avez rien à faire de nos problèmes de clubs, nous n'aurons rien à faire des vôtres !".

Johanna Basti : J'ajouterais de surcroît que la demande est très importante. Certes les réformes structurelles sont essentielles pour que la Fédération passe d'une dimension à une autre, mais les résultats sont attendus localement. Je suis contente que cette problématique fasse partie des hautes priorités fédérales, d'autant plus que des personnes comme Bachar, Gilles [Betthaeuser], Bruno [Delport], Larbi et beaucoup d'autres n'ont aucun intérêt personnel en jeu. Ils nous font bénéficier de leur expérience relationnelle, leur expérience de gestion au profit du développement et du perfectionnement. La fédé respire enfin !

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